QUI DENONCE LES INJUSTICES
LES PERVERS NARCISSIQUES ET LES PEDOPHILES NE DOIVENT PLUS AVOIR L'IMPUNITE
Pour la première fois en France, une pièce de théâtre met en scène des sujets qui sont généralement traités dans les émissions de témoignages ou à la Une de l'actualité : la perversion narcissique et la pédophilie.
La pièce de théâtre La vérité vous rendra libres a été écrite spécialement pour être jouée en parallèle du 2è colloque de L'Atelier Européen au Sénat le 27 juin 2009, sur le thème des violences intrafamiliales.
Petite analyse de l'affiche, ci-contre : au centre, Virginie, belle, intelligente, femme au foyer et femme du monde, est en prison. Comment cette ancienne publicitaire qui a épousé un grand directeur d'entreprise à haut salaire, Raoul Mora (à droite de l'image) se retrouve-t-elle derrière les barreaux ? Virginie est victime d'une erreur judiciaire : Raoul est un pervers narcissique et un pédophile, mais les tribunaux
refusent de croire qu'il abuse ses enfants.
Après des années de relation d'emprise et de violences psychologiques et physiques, Virginie s'est révoltée, elle veut divorcer. Et c'est là qu'elle découvre le pot-aux-roses : son mari Raoul est un pédocriminel...
Par un tour de passe-passe juridique, car la loi le permet si on sait l'utiliser pour manipuler, Raoul est blanchi tandis que sa femme Virginie devient l'accusée... Alors que la société devrait protéger les enfants contre toute forme de violence, ce genre de paradoxe se produit très souvent dans les divorces conflictuels avec accusations d'agressions sexuelles sur mineurs : la mère protectrice qui ne veut plus confier la garde des enfant au père est accusée de folie, jetée en prison voire enfermée en hopital psychiatrique, tandis que l'abuseur se balade impunément en liberté et se voit confier à plein temps par la Justice la garde de ses enfants...
C'est le monde à l'envers, mais l'affaire Outreau est passée par là et on ne croit plus les enfants victimes. Même les certificats médicaux ne sont jamais des preuves suffisantes. On est face à une Justice à deux vitesses: dans les milieux aisés, la violence conjugale et l'inceste sont des sujets tabous, on n'a meme pas le droit d'en parler. Nous y reviendrons dans la suite de ce blog.
A gauche de l'image, Maître Desbois, l'avocat de Virginie : il tient à la main un Code Pénal, pour rappeler qu'en France, l'inceste n'est même pas inscrit dans le Code Pénal. A la Révolution Française, 4 termes ont été enlevés du Code Pénal de l'époque afin de n'être plus considérés comme des crimes : l'homosexualité, la sorcellerie ou hérésie religieuse, la zoophilie et l'inceste. Depuis trois siècles donc, l'inceste a disparu du paysage juridique français.
Pourtant, le récent sondage de l'AIVI (Association internationale des victimes d'inceste) a montré que 2 millions de Français souffrent de ce fléau et qu'un Français sur 4 connait quelqu'un qui en a souffert. Parallèlement, un rapport parlementaire a été rédigé par la députée UMP de l'Yonne, Marie-Louise Fort, afin de déboucher sur le vote d'une loi réformant le statut de l'inceste en France.
Mais nous venons d'apprendre que ce vote a été reporté à une date ultérieure, afin de favoriser le vote de la loi HADOPI dans l'agenda parlementaire. La loi HADOPI est celle qui veut règlementer le téléchargement illégal sur Internet. Donc la société préfère couper l'accès Internet aux gens qui écoutent de la musique sur la toile sans payer, plutôt que de protéger les enfants victimes d'inceste et de pédocriminalité dans leur famille.
HADOPI préféré à la loi contre l'inceste :
http://www.rue89.com/2009/04/13/lump-ecarte-une-loi-sur-linceste-pour-faire-revoter-hadopi
La proposition de loi contre l'inceste de la députée Marie-Louise Fort :
La proposition de loi contre l'inceste de la députée Marie-Louise Fort :
Au centre de l'image, agenouillée, Soeur Brigitte Marie de la Sainte Trinité, le témoin clé de l'affaire : soeur de Raoul et victime comme lui d'inceste dans son enfance, acceptera-t-elle de témoigner en faveur de Virginie et de ses enfants, et contre sa propre famille, alors qu'elle s'est réfugiée dans un monastère pour oublier son passé douloureux et pour échapper à la tentative de meurtre de ses parents et de son frère qui veulent la faire taire à jamais ?
Quand Soeur Brigitte et Virginie, unies pour sauver les enfants, vont comprendre peu à peu que la Justice ne veut pas les croire, il ne restera plus qu'un miracle pour les tirer d'affaire...
Nous vous donnons rendez-vous du 27 mai au 27 juin au Théâtre de Nesle à Paris pour découvrir tous les tenants et aboutissants de l'histoire de Virginie et Soeur Brigitte, une comédie dramatique basée sur des histoires vraies, pleine de suspense et de poésie.
"Il n'était pas facile de parler de l'inceste au théâtre sans tomber dans le pathos ou le dolorisme ennuyeux, explique Soria Soria, auteur de la pièce qu'elle a montée en auto-production et sans aucune subvention parce que le sujet dérange.
Elle ajoute : "C'est pourquoi j'ai choisi un a priori à la fois poétique et réaliste qui laisse une large part aux symboles et aux allégories, ainsi qu'à l'humour pour laisser le spectateur avoir des temps de respiration. La satire de la Justice que j'ai voulu montrer est vraiment drôle. Nous-mêmes pendant les répétitions, nous nous sommes tordus de rire devant la mauvaise foi du Juge et du Procureur, les comédiens ont beaucoup aimé le texte".
Dans la pièce, l'humour et le suspense s'allient à l'allégorie en un cocktail détonnant qui fait voyager le public d'une ambiance à l'autre en permanence. Soria Soria explique : "L'histoire est traitée comme une enquête policière, et en même temps, il y a la poésie avec ses symboles : l'inceste est personnifié par un démon, joué par un danseur afro-contemporain absolument génial, qui a fait ses débuts en dansant le hip hop dans la rue à Cuba, puis qui est devenu professeur au Théâtre National de Cuba. Quand il danse, il vole littéralement au-dessus du sol. Face à lui, Soeur Brigitte est assistée dans son combat pour la vérité par le personnage de l'Ange Gardien, un rôle joué par la grande cantatrice internationale Elizabeth Laurence qui a chanté à la Scala de Milan et sur les plus grandes scènes d'opéra du monde entier. Sa voix et sa présence scénique apportent à la pièce une dimension d'émotion céleste et positive."
En effet, Elizabeth Laurence, malgré le manque de budget, a accepté de participer au projet afin de sauver les enfants victimes. Tous professionnels, les comédiens de la pièce ainsi que le metteur en scène Jean-Claude Marie Glo de la Perrière, ont également la même motivation : contribuer à une prise de conscience nationale sur l'enfance maltraitée dans notre pays et dénoncer les injustices.
Isabelle Noérie, la comédienne qui joue Virginie est tout particulièrement motivée par la défense des enfants dans ce rôle de mère en détresse et en rebellion contre une Justice injuste. Elle représente la femme moderne, celle que l'on pourrait voir aux informations télévisées dans une affaire semblable si celle-ci était médiatisée.
Faut-il affirmer pour autant que la pièce parle de la pédophilie avec une légèreté coupable ? "Pas du tout, répond Soria Soria, bien au contraire, il y a des instants d'émotion intense où le spectateur prend conscience de la douleur des enfants martyrs de la pédophilie inces-tueuse. J'ai même inventé le mot inces-tueur pour en parler. Bien sûr, c'est un sujet grave et il y a la souffrance, mais il est possible d'en parler sans verser dans le sordide et le désespoir."
Pour Soria Soria, s'il faut bien entendu dénoncer les injustices vécues par les victimes devant les tribunaux, il faut aussi pouvoir donner l'espoir : "Je suis moi-même une ancienne victime d'abus sexuels intrafamiliaux dans l'enfance, en langage spécialisé on dit 'une survivante'. Mais je ne veux pas me considérer comme telle, je ne suis pas une survivante, je suis tout simplement vivante. Grâce à un cheminement psycho-spirituel, j'ai pu guérir de toutes ces blessures. Cependant, dire que l'on s'en est sortie, ne signifie pas minimiser la souffrance des enfants victimes aujourd'hui : personne ne veut les croire, personne ne les écoute, on les traite de menteurs alors qu'ils disent la vérité. Dans le cadre des séparations parentales conflictuelles, la Justice oblige ces enfants à passer du temps avec leur père qui les viole et qui les maltraite. Les magistrats ont tellement peur pour leur carrière de reproduire l'erreur de l'affaire Outreau, que le balancier va maintenant dans l'autre sens, la parole de l'enfant n'a plus aucune valeur en Justice. Vivre de telles situations peut rendre fou et suicidaire à l'age adulte. Ma pièce donne l'espoir pour les adultes anciennes victimes, mais dénonce ce qui se passe sur les enfants victimes d'abus de nos jours.Et encore, je n'ai pas pu tout dire en 1H45 que dure la pièce !".
Soria Soria s'insurge aussi contre les manquements aux Drois humains commis par la France dans ce genre d'affaires : "En outre, comme l'a dénoncé un rapport de l'ONU que je cite dans ma pièce, les pères pédophiles issus de milieux riches ont souvent des relations bien placées qui leur permettent d'influer sur l'issue des procédures judiciaires entreprises à leur encontre pour agressions sexuelles sur mineurs. L'ONU a condamné la France a ce sujet depuis 2002, mais depuis 7 ans, on en est toujours au même point. Un tel scandale ne devrait pas exister dans une démocratie !".
Alors que le Conseil de l'Europe a justement adopté en 2007 un Traité international sur les Abus envers les enfants, pour notamment mettre fin à l'impunité des pédocriminels qui sévissent dans leur propre famille, ce Traité est toujours en stand by. Un seul pays, la Grèce, l'a pour le moment ratifié.
C'est pourquoi la pièce LA VERITE VOUS RENDRA LIBRES a pour objectif de mettre fin à toutes ces dérives, en espérant que la ratification par la France de ce Traité européen, sera efficace et exemplaire. Si notre pays ratifie ce Traité et donne l'exemple à 3 autres pays supplémentaires pour en faire autant, le traité du Conseil de l'Europe s'appliquera comme une loi nationale dans tous les pays de l'Union. Il suffit en effet que 5 pays ratifient un Traité européen pour qu'il s'applique dans toute l'Europe.
Mais autant nous voyons nos gouvernants s'agiter pour renflouer les caisses des banques boursicoteuses dont les PDG récoltent des tonnes de stock options après avoir ruiné le monde entier, autant nous voyons peu d'efforts entrepris en faveur des lois pour protéger les enfants.
C'est pourquoi LA VERITE VOUS RENDRA LIBRES veut provoquer une prise de conscience nationale dans notre pays et dans le monde entier, afin de protéger les enfants qui sont l'avenir de la France, de l'Europe et du monde. On ne bâtit pas une société sur la souffrance des victimes et l'impunité des criminels. Une telle société ne peut que partir à la dérive, à tous les niveaux.
Venez soutenir vous aussi la Compagnie Sophia Théâtre, un collectif d'artistes engagés dans la défense d'une cause, celle des enfants victimes d'abus sexuels et de maltraitances.
Dans nos prochains messages, nous vous raconterons le montage de la pièce avec tous les obstacles traversés, nous ferons le portrait des comédiens et du metteur en scène et nous vous expliquerons comment Soria Soria a rassemblé 25 associations de référence pour faire connaître son projet théâtral et humanitaire.
La pièce est basée sur des faits réels et sur 2 ans d'enquête dans l'univers de la Justice des enfants victimes en France : abonnez-vous à ce Blog pour en découvrir chaque jour davantage. N'hésitez pas à poster vos commentaires et à animer ce Blog vous aussi en vous exprimant sur tous ces sujets.
LA VERITE VOUS RENDRA LIBRES
RESERVATIONS AU THEATRE DE NESLE : 01 46 34 61 04
8 rue de Nesle 75006 Paris, métro Odéon ou St Michel
La rue de Nesle est perpendiculaire à la rue Dauphine, à moins de 5 minutes à pieds de l'Odéon.
Le Théâtre de Nesle vous accueille dans les caves voûtées d'un acien couvent de St Augustin du XVIIe siècle, au coeur du complexe du Musée des Manuscrits des plus grands auteurs français.
La pièce est jouée dans le cadre du colloque piloté par L'Atelier Européen au Sénat à Paris (voir message suivant). Réservations pour le colloque à l'adresse : ladies.worldwide@laposte.net
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